Solaire, éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
*************************************************
ACTU ENERGIE
N° 12
Le 10 mars
2017
"A Flamanville, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) est
dans la main
d’EDF"
Mediapart
sous-titrait* le 16 octobre 2016 : "deux inspecteurs de l’ASN, chargés du
contrôle des conditions de travail et de la sûreté sur le chantier de l’EPR,
futur réacteur en construction, et dans trois autres centrales en Normandie, ont
subi pressions et menaces de leur direction, au profit d’EDF. Et au mépris de la
sécurité."
Côté pile donc
: des Inspecteurs de l'ASN qui font bien leur travail et qui sont donc menacés.
Côté face (cachée) : on pourrait ajouter que l'ASN "Gendarme du nucléaire
français" a depuis l'automne dernier montré qu'elle était plutôt un "Garde du
corps du nucléaire", c'est à dire un bras armé, main dans la main avec cette
industrie qui a menti sur le taux de carbone contenu dans les aciers des cuves
des réacteurs et des générateurs de vapeur des centrales nucléaires
françaises...
En effet, tous les médias de
France savent maintenant depuis 2016 que 32 des 58
réacteurs nucléaires français se trouvent affaiblis par un taux de carbone
beaucoup trop important dans les aciers sortis des usines Areva du Creusot (71),
et qu'Areva a menti, durant des décennies, sur ce taux de carbone qui pourrit la
sécurité des centrales atomiques françaises !
La déchéance du nucléaire
français, pourrait bien entraîner du jour au lendemain, la déchéance du
pays France, par la contamination radioactive des territoires due à un éventuel
choc thermique sur les générateurs de vapeur défectueux. Cet accident majeur
qui guette, est la pire menace pour notre pays. Pays aimé par de seuls courageux
Lanceurs d'Alertes (Scientifiques, Environnementalistes, et même évidemment
certains Travailleurs du nucléaire...), car peut-on encore dire que celle et
ceux qui proposent de gouverner la France dans quelques semaines en continuant,
par mercantilisme, cette folie industrielle, aiment cette France ? La réponse
est NON.
Nos voisins d'outre-Rhin
aiment leur pays ; le consensus Droite-Gauche-Ecologistes sur le sujet atomique
en fera même demain un pays dénucléarisé alors qu'il était encore en 2000 un des
plus nucléarisés d'Europe. Depuis cette période, les Politiques allemands ont
voté et sont en passe de réaliser la transition électrique pour passer de
quasiment zéro renouvelables en 2000 (peu de barrages hydrauliques historiques
en Allemagne) à 1/3 de renouvelables en 2017 (éolien, solaire, biomasse,
etc.). Et ils baissent continuellement leurs émissions
de CO2 depuis 1990** !
La France : 1er potentiel éolien d'Europe, mais très loin
dernière l'Allemagne et l'Espagne en
production !
La cause à qui
?
Au Brexit, puisque les
Anglais ont perdu leur 1er rang en potentiel éolien
européen...
Et à cause du lobby de la centralisation électrique
française (cf. § ci-dessus), évidemment
!
A l'automne dernier, nous étions en 2025
!
Puisque
nous sommes en période de pré-élections en France, je vous donne 3 informations de taille qui vous permettront de détecter qui, parmi les Politiques et les
Médias, sont les plus ringards en matière d'actualisation de leurs connaissances
énergétiques :
#1 : à la question
"la France pourra-t-elle tenir son 1er engagement de la Loi de
Transition Energétique (baisse de la part du nucléaire de 75 % à 50 %*, cf. ci-dessous) avant 2025
?" quelle est la réponse
? C'est OUI, évidemment puisque la France l'a déjà fait une première fois à
l'échelle du pays entier, sans aucune coupure l'électricité et durant des
semaines !! Rappelez-vous, c'était à
l'automne 2016, pour cause de mise à l'arrêt forcé d'environ 1/3 des réacteurs
nucléaires français pourris par leur taux de carbone (cf. § ci-dessus). Depuis,
le Garde du corps du nucléaire, euh pardon, le Gendarme du nucléaire (ASN) n'a
pas verbalisé le chauffard Areva-EDF et l'a laissé repartir... dans le
mur-France !
#2 : à la question "les
renouvelables sont-elles des énergies chères en France ?", la
réponse est : DÉFINITIVEMENT MOINS CHÈRES QUE LES ÉNERGIES FOSSILES ! (cf. ACTU
ENERGIE n° 11 : depuis 2016, le solaire photovoltaïque sans aides est passé
sous les 0,07 €/kWh, l'éolien sans aides sous les 0,06 €/kWh
(comme l'hydraulique) et le granulé de bois bat tous les records à 0,05 €/kWh,
tandis que le nucléaire EPR explose, le pétrole chauffage remonte au-dessus de
0,08 €/kWh, le gaz et l'essence au-dessus de 0,14 €/kWh, et l'électricité du
réseau est toujours la plus chère des énergies, à plus de
0,17 €/kWh).
#3 : à
la question "l'électricité française est-elle peu chère par rapport
à celle des autres pays européens ayant tous beaucoup moins de nucléaire** et
parfois beaucoup plus de renouvelables ?", les ringards répondent
"cocorico". Et bien, perdu ; une fois de plus, ces Politiques et Médias
sous influence sont dans le mur ! Voyez plutôt ce que disent les statistiques
européennes officielles Eurostat(cf. ACTU
ENERGIE n° 11)
* Toutes énergies
confondues en France, le nucléaire représente "seulement" 16 % (il y a 16 %
de renouvelables aussi) ; le reste de l'énergie carbure au pétrole... En effet,
le nucléaire est incapable depuis un demi siècle en
France et dans le Monde, de faire réellement avancer l'économie des transports, de
l'agriculture, de la pêche, de la construction, etc. Seule une
partie de la "petite" part d'électricité (1/5 de l'énergie) consommée (en baisse
en Europe depuis 2009) est encore couverte en France
par du nucléaire...
Abandonner le
nucléaire, c'est s'ouvrir sur la paix et la
vie
On peut toujours trouver quelques avantages au
nucléaire historique depuis la reconstruction de l'après 2ème guerre mondiale,
mais l'époque du Minitel est bien derrière nous et il serait temps de passer au
XXIème siècle en France ! L'industrie du nucléaire n'est pas une industrie de paix et de vie
(guerre pour l'extraction de
l'uranium, contamination des ouvriers de l'extraction,contamination des ouvriers de la production,contaminationdes ouvriers et des riverains des déchets à La Hague et
peut-être un jour (?) à Bure (55), contamination des riverains des centrales nucléaires (2 fois plus de leucémies autour), radioactivité dans l'air autour des anciennes
mines d'uranium en France, contamination des fleuves au plutonium (Loire), au
tritium (partout), aux amibes derrière les rejets d'eau chaude, aux légionelles
sous les vents des tours de refroidissement,contamination des matériaux de construction
autorisée en France depuis 2009 par le décret de R. BACHELOT ! La liste est-elle suffisamment longue pour
convaincre des dangers industriels de ce Minitel de l'énergie
!?
Ah, si, j'oubliais : je suis désolé
de constater que le "nucléaire civil" (hors médecine) n'existe pas ; seul le nucléaire militaire vous apporte votre électricité
(si vous n'êtes pas encore chez Enercoop.fr !). En effet, que l'on parle des
militaires autour des mines d'uranium d'Areva
au Niger,des gardes mobiles en tir tendu sur les manifestants
autour à Bure, des "mercenaires" de l'Agence Nationale des
Déchets RadioActifs (Andra) qui sévissent autour du projet Cigéo toujours
de Bure, ou encore des 250
convois/jour (oui, 250/j !) de combustibles et déchets nucléaires
accompagnés par l'armée banalisée en France...: où est la
vie dans tout cela* ? Où est la paix civile ?
* Sans parler de la "gestion"
par l'armée (prévue ainsi et non par les
médecins) de l'accident qui vient
(statistiquement, plus on attend les bras croisés, plus...)
Il faut la priorité absolue aux
renouvelables
En France, nous avons perdu trop de temps dans le
domaine des énergies vertes. Les programmes et les scénarios de simplicité et
d'efficacité énergétiques sont malheureusement très à la marge des enjeux. Le
gestionnaire du réseau électrique français (RTE) nous a donné la preuve* à
l'automne 2016 qu'il était possible de faire de la sobriété électrique forcée
sur simple demande, ne serait-ce que par la baisse de la tension électrique sur
les réseaux de distribution de -5 % (230 Volts au lieu du 240 V actuel), soit 4
GigaWatts (GW) de puissance en moins, équivalent de la consommation de Paris et
Marseille répartie sur le territoire national !
Tous les programmes de sobriété énergétique cumulés
depuis près d'un demi siècle en France (chocs pétroliers des année 1970,
etc.) n'ont jamais permis d'atteindre une telle baisse de la consommation. RTE
proposait aussi cet hiver 2016-2017, si besoin, d'utiliser encore plus
les interconnexions des lignes électriques entre la France et l’Angleterre
ou, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, l'Italie, l'Espagne... pour près de 12
GW de puissance électrique (équivalent de 12 réacteurs nucléaires). RTE propose
aussi à tout moment nécessaire des appels à l’effacement pour 3 GW (équivalent
de 3 réacteurs nucléaires), l'activation de l’interruptible instantané pour 1,5
GW de moins, l'appel aux gestes citoyens pour 1 à 5 GW, etc. Conclusion : la sobriété électrique est très largement
mobilisable instantanément en France. C'est RTE, filiale d'EDF qui le
reconnaît*.
Si nos Gouvernants voulaient aller plus loin dans
l'abandon du risque nucléaire, sachez qu'il est possible de diviser par 3
instantanément la part du nucléaire en France.
Il faut pour cela (comme indiqué
ci-dessus) : - arrêter d'exporter de l'électricité
(bradée, souvent à perte, donc sans intérêt commercial) et ainsi passer en
quelques heures de 75 % à 62 % (il aurait déjà fallu commencer par ne pas
"rouvrir" les 3 réacteurs nucléaires du Tricastin
longtemps"pris en otages" par l'autoconsommation des
opérations d'uranium enrichi...), - fermer Fessenheim
(et ne pas ouvrir l'EPR de Flamanville), pour passer de 62 % à 60 %, -
compenser avec des énergies fossiles par une transition rapide
(arrêt du charbon en moins de 10 ans et du pétrole en 14
ans) et sans émission supplémentaire de
CO2 puisque l'énergie solaire "oubliée" a déjà compensé cette transition
en France, pour passer de 60 à 25 % (2 fois
mieux que l'objectif de la Loi de Transition Energétique) !Le tout, du jour au lendemain (sans attendre
2025), car la France a des stocks stratégiques de gaz et de pétrole (elle a
aussi encore beaucoup de charbon) et a les moyens de se payer,
durant quelques années de transition, du gaz et du pétrole qui éviteraient
de débourser jusqu'à 760 milliards d'euros de toutes manières s'il fallait trouver
cette somme astronomique en cas de catastrophe sur une centrale
nucléaireimaginée par l'Etat (IRSN) français !
Et si après-demain, les pays du Nord de l'Europe
acceptaient de compenser la fermeture de Gravelines (59), nous n'aurions plus en
France de réacteurs nucléaires ayant surchauffés durant plus de 30 ans
! Remarquons que nos Gouvernants ne montent pas dans des avions dont les
réacteurs ont surchauffés durant plus de 20 ans, mais prennent le risque
criminel ("ultime atome" à 30 ans, voire... 40 ans pour Fessenheim) de
contaminer à perpétuité un quart (ou plus)
de la France si une catastrophe atomique survenait, à la fin de la semaine
!!!
Alors,
comme nous sommes bien obligés de constater qu'en France la sobriété électrique
est facile et rapide à mettre en place (surtout si elle vient "d'en haut" !)
mais que nous attendons d'être dans le mur pour réagir, que fait-on alors
du pilier "le plus difficile" (à mettre en place) de la Transition Energétique :
les énergies renouvelables ? Et bien, il faut porter ce pilier prioritaire en
haut du podium de la Transition Energétique. On ferait bien de se bouger et vite
! Oups, c'est trop tard pour l'objectif 2025 de la Loi de Transition
Energétique, du moins dans l'éolien puisqu'il faut en moyenne 7 ou 8 ans pour
faire aboutir un parc éolien en France (contre 4 fois moins de délai en
Allemagne)... Ainsi, les 1ères études des projets qui commenceront cette année
aboutiront (peut-être) après 2025... Il nous faut donc trouver les bons
Gouvernants à tous les échelons (Président, Député-e-s, Conseiller-ère-s
Régionaux-ales et Municipaux-ales) qui se bougeront rapidement pour des
Territoires à Energie Positive (Tepos), et/ou aider directement les projets
citoyens qui fleurissent partout près de chez vous, via des organismes de
collecte de l'épargne citoyenne comme Energie Partagée**
depuis 2010 (http://energie-partagee.org/nous-decouvrir/qui-sommes-nous). Ou
encore, solliciter La
Caisse des Dépôts qui a l'argent, mais qui cherche des porteurs de projets !
: http://www.caissedesdepots.fr/collectivites?field_offres_collectivites_tid=170.
Dans
l'Ouest (région Pays de la Loire principalement), un organisme de collecte
citoyenne dans le domaine des toitures solaires photovoltaïques vient de prendre
son envol en ce début d'année. Il est porté par 2 Associations ligériennes :
Alisée présente sur Angers (49), Nantes et St-Nazaire (44) et Elise à La Roche
sur Yon (85). Allez donc faire un tour sur le site Internet de CoWatt, qui mérite votre soutien, ici : http://www.cowatt.fr
Solaire, éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
*************************************************
ACTU ENERGIE N° 11
Le 30
novembre 2015
La France
n'a (toujours) pas de pétrole, mais elle a des bombes...
Guerres du Golfe Persique, d'Afghanistan, de Libye et
maintenant de Syrie... La France largue ou a largué des bombes
sur ces pays pour ne pas
perdre la main sur le pétrole des (territoires) arabes* (Irak,
Libye, une partie de la Syrie, etc.) ou des (territoires) persans*
(Afghanistan, une partie de la Syrie, etc.).
Nous, Français et Européens, devons regarder
objectivement cette situation géopolitique : NOUS
N'AVONS PAS DE PETROLE, ALORS NOUS TOMBONS DANS LE PIEGE DE LA
GUERRE... du pétrole arabe et persan, car nous n'avons
jamais voulu sortir de notre totale dépendance aux énergies
fossiles (pétrole, gaz et uranium), même pour notre production
électrique ! En effet, en France, 75 % de l'électricité est encore
dépendante à 100 % d'autres importations étrangères (uranium)
créant une autre guerre contemporaine, au Mali et au
Niger (cf. ACTU ENERGIE N° 10 : "Et la
guerre Areva... ?") alors que les énergies
renouvelables couvrent déjà 100 % de l'énergie électrique de la
Norvège, de l'Islande, de la Basse-Autriche, etc. et qu'il est
donc aussi possible d'y arriver en France**. Mais c'est vrai qu'un
EPR coûtant maintenant 10 milliards €, cette nouvelle unité monétaire -
que certains ont nommée "2 Kerviel" après la crise financière commencée
en 2008 (1 "Kerviel" = 5 milliards € de perte...) - est à peine
suffisante pour représenter la débauche d'argent public français dans
le domaine de l'industrie des déchets nucléaires (ce qui restera de
cette électricité nucléaire in fine). 1 EPR par-ci, 2 EPR
par-là (projet Hinkley Point de British Energy rachetée par EDF !), 1,5
ou 2 "EPR" a minima pour Iter à Cadarache (13), 3,5 "EPR"
a minima pour le projet Cigéo d'enfouissement des déchets
radioactifs à Bure (région des vins d'Alsace et de Champagne ; à
votre santé !), et encore beaucoup d'autres "EPR" pour les
démantèlements tellement déments des 2/3 des réacteurs nucléaires
français qui ont déjà dépassé l'âge limite prévu à 30 ans (âge
de "l'ultime atome"...). La 6ème puissance économique mondiale -
la France - a visiblement des milliards d'euros à perdre !
C'est dommage, car ces quelques 30 "Kerviel" - ou 15 "EPR" si vous
préférez -, bref, ces quelques 150 milliards € minimum, divisés par
quelques 15 millions de foyers, auraient pu "rapporter" beaucoup
d'économies d'énergie aux Français : imaginez 10 000 € donnés à chaque
foyer français pour isoler leur habitation, par exemple...
Revenons un instant sur ces guerres contemporaines,
hautement géostratégiques, autour de l'accès au pétrole étranger
dont nous recevons en retour, des bombes humaines de fanatisés
(attentats de Paris le 13 novembre 2015). Imaginez
que des pays étrangers viennent régulièrement bombarder la
France pour ramener "l'ordre et la stabilité"
autour d'un commerce, non pas de l'or noir (pétrole), mais de
notre or bleu (l'eau) par exemple ; nous serions légitimement
considérés comme victimes, non ? Les victimes du passé (en Irak) créent les bombes
humaines d'aujourd'hui, qui elles-mêmes légitiment
l'intervention militaire de la France contre les fanatisés de Daech. Un
engrenage sans fin, tant que nous seront accros au pétrole...
L'Etat d'Urgence, c'est donc bien de sortir du
pétrole !
Mais alors, puisqu'il y a aussi état d'urgence
SANITAIRE et CLIMATIQUE, pourquoi la France ne fait-elle
pas la guerre à ce qui, officiellement (cf. Rapport
Cafe de la Commission Européenne***), retire la vie à 42
000 personnes par an sur notre territoire français : la pollution
aux particules fines ? Elle est due pour
une part beaucoup plus importante que prévue à la combustion
du diesel et son scandale... ("ja !")****. 42
000 morts par an en France, et aucun hommage national !?
A l'heure de la 21ème Conférence Internationale
sur le Climat (Cop21), une bonne nouvelle pour la paix
sur cette Planète serait d'annoncer collectivement, que nous,
Français, nous nous engageons dans la sortie du pétrole (et autres
fossiles) grâce aux renouvelables, car il faut s'attaquer
aux racines du mal qu'est le pétrole ! Il en va de la
sécurité des Français, des Européens, etc.
Mais pour cela, il faudrait, par exemple, que les
français équipent leur voiture essence***** avec des réservoirs GPL ou
autres gaz liquéfiés extraits en Norvège (ou en Russie) dans un premier
temps de transition énergétique et pouvant accepter dans un second
temps, du biogaz renouvelable (type bioGNV qui alimente déjà
les bus de l'agglomération lilloise depuis... 1994 !), voire
du gaz de synthèse par méthanation des surplus d'électricité
éolienne et solaire photovoltaïque comme le fait Total à Cambrai (59)
ou à Prenzlau en Allemagne. Pour le reste, en France, nos
lieux de vie et de travail (les bâtiments) étant responsables d'1/4 du
problème des émissions de CO2 et des 2/3 des
émissions de déchets nucléaires, nous voyons bien que ce sont nous,
Citoyens, qui avons la main pour infléchir la plus grande partie de
ces pollutions, grâce à nos choix énergétiques ! Allez donc faire
un tour sur Enercoop.fr.
La conclusion est que la combustion du pétrole
augmente l'effet de serre dans l'atmosphère
ET l'effet de guerre sur Terre.
La France émet 8 FOIS TROP de CO2 par
habitant
La France
est loin derrière les meilleurs élèves européens en terme d'émissions
annuelles de CO2 (en t/habitant). C'est
officiel (sources ONU, AIE, Ministère en charge de l'Ecologie (ou www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/LPS114.pdf) et Rac - France), mais la nucléocratie française (Corps
des Ingénieurs des Mines "indéboulonnables" dans les ministères
clés...) nie encore la réalité factuelle !
Les faits sont pourtant là : les
Français émettent beaucoup plus de CO2 par
habitant que les Chinois par exemple (8,5 t CO2/an
versus5 t CO2/an en Chine). Il faut dire, que nous importons
beaucoup, donc nous polluons beaucoup...
Il faudrait aussi que l'on balaie devant
notre porte, car en région Pays de la Loire par exemple, nous
explosons les compteurs d'émissions de CO2 en
produisant notre électricité avec, entre autres, la plus
grosse centrale à charbon de France (Cordemais) !
En France, l'électricité (nucléaire et fossile)
est l'énergie la plus chère !
L'année 2015 restera l'année
historique du basculement du prix des énergies renouvelables
définitivement moins chères que les énergies fossiles, et cela, avant même les hausses demandées par EDF
du prix de l'électricité nucléaire de
+30 % en 2017, voire +50 % en 2020...
L'espoir
de paix autour de l'accès aux énergies passe aussi
par leur prix.
Les sources de ce graphique sont
celles du Bureau d'Etudes ARKITEKTO (pour les particuliers,
entreprises et collectivités) indépendant depuis 15 ans ! Le kWh EPR officiellement
à 11 c€ (cf. contrat
Hinkley Point) a été rehaussé
d'1/3 sur ce graphique pour mieux
coller à l'actualité des Nièmes surcoûts et des Nièmes reports
de date d'ouverture à Flamanville (50) au delà de 2020 (mais
pour 2025, la Loi de Transition Energétique définitivement votée en
2015, impose à EDF-Areva de baisser de 75 % à 50 % la
part de l'électricité nucléaire en France, alors faut-il continuer
l'EPR...), mais vous pouvez le laisser à 11 c€ - ça ne change
rien - pour faire plaisir au Grand Corps... des ingénieurs des mines
(transministériel) !
Remarquons que depuis
l'organisation de la contrebande de pétrole par Daech (Syrie et Irak)
qui en vend pour plusieurs millions $/jour (!), et depuis que
l'Arabie Saoudite a lancé une véritable guerre économique en jouant sur
les stocks de son or noir, désorganisant au passage l'industrie des
hydrocarbures non conventionnels en Amérique du Nord (gaz et pétrole de
schiste ou de sable bitumineux, etc.), le litre de pétrole est
devenu, passagèrement, moins cher que le jus d'orange pourtant issu
d'énergie solaire et d'eau de pluie gratuites, et même moins
cher que certaines eaux en bouteille !
Mais
malgré ce contexte international de pétrole provisoirement pas
cher à 0,3 € - soit en moyenne à 3 c€ par kWh pétrole
- depuis déjà juillet 2014, comment se fait-il que l'Etat Français
nous "vende" toujours le litre d'essence à près de 1,4 € !?
Les taxes
n'expliquent pas tout, car à titre de
comparaison de coûts d'importations d'énergies fossiles pour l'économie
française (balance commerciale), ces dernières représentaient de
l'ordre de 20 milliards €/an à l'Etat Français au début des
années 2000 et près de 70 milliards € en 2013 (!), un an
avant la chute du prix du baril de pétrole revenu au prix des
années 2000... D'où, avec un prix à la pompe n'ayant pas retrouvé
son niveau des années 2000, une différence de plusieurs
dizaines de milliards €/an (!) en positif théoriquement pour la
balance commerciale de la France. Mais, c'était sans compter que les
raffineries ont été privatisées - avec leurs dizaines de milliards € de
bénéfices - par un certain Gouvernement... Balladur (privatisation
du pétrolier-raffineur-n° 1 puis n° 2 au CAC40 : Tolal) en
1993 !
Alors, à l'heure
de la Cop21, l'Etat Français ne pourrait-il pas prélever quelques
malheureux milliards € sur les bénéfices des raffineurs (Total et les
autres) afin que cet argent de l'énergie retourne au financement des
économies d'énergies et des renouvelables, afin de préparer notre
avenir proche !?
L'Europe de l'Energie
C'est
un scoop pour certains : la France est très loin d'avoir
l'électricité la moins chère d'Europe !
La
Scandinavie est plus compétitive que la France ; grâce à quoi
? Grâce à son
électricité d'origine renouvelable évidemment :
30 % pour la Finlande, 45 % pour le Danemark, 58 % pour la Suède, 100
% pour l'Islande et la Norvège !
Le
graphique ci-dessus se traduit sur la carte ci-dessous via LA
COM-PE-TI-TI-VI-TE des entreprises de l'Europe du Nord !!! Et
oui, il fallait y penser...
L'Etat Français
via EDF ne favorise pas la compétitivité de ses entreprises (prix
du kWh HT sur la carte de gauche) par rapport à l'Europe du
Nord.
L'Islande qui a
déjà son électricité 100 % d'origine renouvelable est la moins
chère d'Europe - CQFD ! - y compris pour les particuliers (prix du kWh
TTC sur la carte de droite).
Le site officiel de l'Autorité de Sûreté
Nucléaire (ASN) alerte sur les incidents (et accidents) nucléaires qui
se produisent toutes les semaines en France
Mais en France, le nuage
del'information énergétique - un Cloud ou une
nébuleuse ? - s'arrête généralementaux
frontières des médias officiels !
A titre d'exemple, voici la capture
d'écran sur l'ASN.fr de la semaine dernière (mais rien dans les
médias, évidemment) :
Sans commentaire...
En
2016, le nucléaire sur Terre produira moins de 1,5 % de l'énergie consommée = "zéro et des poussières..." (0,... %
seulement) de lutte contre l'effet de serre
!
Attention
lors de vos
recherches sur Internet : l'énergie consommée
s'appelle bien "énergie finale" sur les graphiques et non
"énergie primaire" qui, elle, inclut les gaspillages à la source de
production ! Ce qui veut dire que plus une énergie gaspille à sa
source, plus sa part est augmentée artificiellement (énergie primaire
non représentative de ce qui est utile à un pays) ! Par exemple, le
nucléaire a un rendement de seulement 1/3 et gaspille donc 2/3 de
son énergie primaire en rejets principalement de
vapeur d'eau pompée dans les cours d'eau en France (55
% du total de l'eau douce consommée en France !)... Pour connaître la
part de l'électricité finale sur l'ensemble des énergies finales
mondiales, il vous faudra aller sur les pages qui traitent des
consommations - toujours finales - comme par exemple sur le dernier Rapport
de Agence Internationale de l'Energie - AIE, p. 28 ; on y apprend
qu'elle est de 18 %. Ce qui veut dire que les 8,1 % de
nucléaire de la partie électrique - qui elle-même représente
uniquement 18 % du total de l'énergie consommée dans le Monde -
produiront finalement qu'un malheureux 1,5 % de l'énergie
nécessaire sur Terre (0,081x18 %), quand les
renouvelables représentent déjà 19 %...
Dans une situation
d'insécurité nucléaire comme ce qu'ont vécu les Japonais en 2011 avec
la catastrophe de Fukushima - les poussant à arrêter totalement leur 54
réacteurs nucléaires en un an - ou en cas de guerre, les 8,1
% d'électricité nucléaire dans le Monde pourraient être remplacés assez
facilement par uniquement les centrales gaz et biomasse actuelles
et celles des années à venir (en
hausse de +6 %/an) du mix
électrique mondial existant comprenant en 2015 : 41 % de charbon émettant environ 900 g CO2/kWh + 24 % EnR sans CO2
+ 21,5 % de gaz à environ 400 g CO2/kWh +
8,5 % de nucléaire à environ 60 g CO2/kWh
+ 5 % de pétrole à environ 700 g CO2/kWh,
soit une moyenne de 495 g CO2/kWh électrique
sur Terre (0,41x900 + 0,24x0 + 0,215x400 + 0,085x60
+ 0,05x700). En poursuivant la tendance actuelle, sur
l'année 2016 nous aurons consommé environ 24 800 milliards de kWh
(TéraWatts-heures) électriques et émis 482 g CO2/kWh (en
légère baisse grâce à l'augmentation des renouvelables), soit toute de
même un triste record planétaire annuel d'environ 11 950
millions de tonnes de CO2 (Mégatonnes
de CO2) pour l'électricité (24
800 000 000 000 kWh x 0,000482 t CO2/kWh = 11 954
Mt CO2).
Afin de
satisfaire l'arrêt de l'électro-nucléaire dans le Monde, si
les seules centrales à énergies stocks (gaz et biomasse)
étaient mises à contribution (les stocks d'énergie hydraulique des
barrages ne pouvant pas être augmentés), votre calculatrice devrait
alors vous indiquer que ces nouvelles petites
émissions de CO2 de compensation des 8,1 %
d'électro-nucléaire (0,081x24 800 = 2 008 TWh nucléaire), dues
à un nouveau mix électrique augmenté de
1 673 TWh gaz supplémentaires + 133 TWh biomasse supplémentaires
(au prorata de ces 2 énergies
actuelles, moins l'autoconsommation nucléaire) seraient alors de
: 548 millions de tonnes de CO2/an supplémentaires (1
673 000 000 000 kWh x 0,0004 t CO2/kWh gaz
+ 0 t CO2 biomasse - 2 008 000 000 000 kWh x
0,00006 t CO2/kWh nucléaire = 548 Mt CO2).
En 2016, 548 Mt CO2 supplémentaires au niveau mondial, comparés au 55 000 Mt CO2éq (gaz à effet de serre) prévus (cf. p. 7 du dernier Rapport
du Giec), cela nous donne une augmentation inférieure
à 0,9... % des émissions de gaz à effet de serre (CO2éq), soit un impact final très, très,
marginal sur l'effet de serre mondial. A quelques
poussières près, le nucléaire c'est donc
zéro lutte contre l'effet de serre !
Le Bureau
d'Etudes ARKITEKTO indépendant depuis 2001, réaffirme que les 2/3
des réacteurs nucléaires français peuvent être fermés "dès demain
matin" sans coupure d'électricité !
La
grande nouveauté par rapport à la 1ère publication du scénario (données
officielles 2009-2012) est qu'EDF-Areva vient de libérer sur le
réseau électrique européen ce que j'appelle "ses
propres otages" que furent les 3/4 du site du Tricastin
(26). En effet, depuis sa mise en service, la centrale nucléaire
du Tricastin utilisait l'énergie "cannibale" de 3 de ses 4
réacteurs nucléaires pour enrichir l'uranium de l'ensemble
des centrales nucléaires françaises. Mais depuis qu'Areva a
modifié le procédé industriel d'enrichissement de l'uranium en
2013, par centrifugeuses cette fois - technologie sous brevet
étranger ! - les 3 réacteurs libérés sont aussitôt
"repartis" à l'export (données RTE comparées 2009-2012 /
2012-2015)...
Alors,
y aurait-il de l'électricité en trop au Tricastin ? Oui,
assurément ! Elle ne sert pas à la région Sud-Est, ni même à la
France, puisque cette électricité était autoconsommée avant, in
situ, par la centrale nucléaire du Tricastin et les consommations
locales n'ont pas augmenté depuis, donc on va exporter la totalité de
la production de ces 3 réacteurs nucléaires (environ 3 GigaWatts de
puissance) principalement vers l'Italie ou la Suisse. Mais,
les Italiens sont comme les Européens ; il ne consomment pas
beaucoup d'électricité la nuit, alors on brade à tour de bras, entre 2
h et 5 h du matin toutes les nuits... Quant aux Suisses,
ils nous achètent régulièrement cette électricité dont personne ne veut
la nuit pour la stocker sous forme d'énergie potentielle dans
leurs barrages hydrauliques équipés en Step (Stations de Stockage de
l'Energie par Pompage-turbinage) pour parfois nous la revendre
ou aux Italiens, quelques heures plus tard, vers 7 h ou 8 h du
matin... Malin, il fallait y penser !
Mais
alors, n'y aurait-il pas UN ENORME MENSONGE à nous faire
croire que la fermeture des 2 malheureux réacteurs de Fessenheim
(68) serait conditionnée à la mise en service de l'EPR de Flamanville
(50) alors que 3 réacteurs au Tricastin produisent en trop !!!?
Allez, un peu de sérieux, Mesdames
et Messieurs les Ministres en charge de l'Energie, de l'Ecologie,
des Finances, etc. Qu'attendez-vous ? Un
Fukushima à Fessenheim située sur la fameuse faille
sismique qui a ravagé, dans le passé, la ville de Bâle
(Suisse) à seulement 30 km des réacteurs ?
Attention,
la mise à l'arrêt d'une centrale nucléaire, ne veut pas dire
licenciements de masse. En effet, il faudra employer encore durant
de nombreuses années du personnel pour faire fonctionner le
refroidissement des coeurs des réacteurs, puis surveiller le
refroidissement des combustibles usagers dans les "piscines" des
centrales, et surtout démanteler, comme à Brennilis (29) en Bretagne,
depuis 1985...
Après
l'incendie du site d'enfouissement des déchets nucléaires de
Wipp au Nouveau Mexique (USA) en 2014 - site high tech où
est intervenu Areva -, et après le bourbier de déchets
radioactifs dans l'ancienne mine de sel de Asse (Allemagne)
qui prend l'eau, voici ce qui s'est produit au Nevada (USA) en
octobre 2015 après les terribles inondations de la fin de
l'été dans le
désert de Mojave où furent enfouis des déchets nucléaires : un
geyser atomique !
A Bure en Champagne,
c'est directement de l'eau chaude (géothermie du type de
celle de Nancy, proche)
que l'on trouve sous
le "futur" site d'enfouissement des
déchets nucléaires...
Nous sommes prévenus.
L’Allemagne renonce à généraliser les compteurs
communicants de type Linky (Enedis - ex-ErDF)
Il n'y
aura donc quasiment pas de compteurs communicants installés en Allemagne
puisque la très grande majorité des foyers allemands consomment moins
de 6 000 kWh/an. Avec une consommation moyenne de 3 500 kWh/an par
foyer (largement inférieure aux foyers français qui, même pour les plus économes
d'entre eux et sous un climat moins froid qu'outre Rhin, sont
à plus de 4 000
kWh/an en moyenne), ceci explique au passage que les
Allemands économes paient leur facture d'électricité moins chère
qu'en France. On le savait déjà pour les entreprises
allemandes compétitives (cf. carte de gauche ci-dessus).
La Loi de
Transition Energétique, c'est
maintenant... définitivement adopté !
: -1/3 de nucléaire =
50 % de l'électricité (vs 75 % en 2015)
: -75 % d'émissions de GES = / facteur 4 (/ 1990), +50
% d'efficacité énergétique = / facteur 2
(/ 2012), tous bâtiments existants rénovés BBC
L'un des sens utile...
Après
avoir visionné le dernier reportage Attention
risques majeurs de la chaîne parlementaire Public
Sénat, vous vous autoriserez à réaliser que la France
n'a jamais été aussi proche d'une défaillance humaine majeure sur un
site nucléaire français. L'expression "erreur humaine" sur des
réacteurs nucléaires ayant surchauffé durant plus de 30 ans a-t-elle
encore un sens ? Dans un autre domaine de sécurité
(aéronautique par exemple), il serait inhumain de faire porter la
responsabilité d'un crash, sur des ouvriers en charge de réacteurs
(d'avions) de plus de 20 ans... Alors, pourquoi imposer aux
ouvriers sous-traitants "nomades du nucléaire"****** de telles souffrances
morales face à des
situations manifestes de non sécurité sur des réacteurs nucléaires
irradiés depuis de plus de 30 ans, voire bientôt 40 ans
(comme à Fessenheim) !?
Dernièrement,
sur un salon professionnel, après avoir écouté longuement
le témoignage d'un sous-traitant du nucléaire en "col
blanc" - intervenant partout sur les sites français -
critiquer très sévèrement l'état de sécurité des cuves
fissurées de certains réacteurs nucléaires... suisses et belges,
j'ai réalisé à quel point les aveux des sous-traitants du nucléaire
nous ouvraient les yeux sur la situation d'urgence atomique en...
Suisse et en Belgique. A mes connaissances
habitant ces pays voisins, et qui reçoivent aussi ACTU
ENERGIE - comme plus de 9 000 personnes maintenant -, je vous
dis : bon courage, tenez bon, les renouvelables sont là
pour vous aider !
Je
réalise alors aussi, qu'en France, il nous est urgent et vital de
trouver le double de ce professionnel en col blanc rencontré sur ce
salon, mais cette fois.... travaillant de l'autre côté
de la frontière pour avoir enfin une information indépendante sur
l'état de l'insécurité nucléaire, côté français ! Evidemment, les
aveux de nos amis suisses et belges seraient du même fût (tonneau)
nucléaire ! Mais en France, l'information nucléaire, c'est
comme le nuage de Tchernobyl...
En fait, la fin de
l'aventure électro-nucléaire française est en train de
s'accélérer, sous nos yeux, par la simple folie des grandeurs des
EPR d'Areva-EDF - en quasi faillite - incapable de rivaliser
avec un prix du kiloWatt-heure renouvelable définitivement
moins cher que le nucléaire et autres fossiles (cf.
ci-dessus). Mais d'une autre manière, la fin de l'aventure
électro-nucléaire peut intervenir aussi subitement en France*******, demain
matin ou dans moins de 15 ans, vu les statistiques des
accidents nucléaires majeurs survenus aux USA, en ex-URSS et au
Japon...
Pour toutes ces raisons, ouvrez
les yeux, car je préfère vous rappeler que votre
habitation n'est pas assurée contre, ne serait-ce que les
retombées d'un nuage radioactif qui rendrait inhabitable votre
belle région. Relisez les petites lignes de vos contrats
d'assurance du type "à l'exclusion des conséquences de tous
phénomènes de radioactivité...". Vous n'êtes pas assurés !
Et puisque nos yeux ne
nous servent plus comme l'un des sens... les plus utiles -
pour la relecture de nos pseudo-assurances - nous aurons peut-être
l'occasion (malheureusement) de les utiliser pour pleurer... mais ce
sera trop tard !
Allez,
courage, le soleil peut vous éclairer... si vous le souhaitez !
Solaires
salutations
SH
*
Le Persan étant une langue (en Iran, entres autres), l'Arabe une autre
langue (en Irak, entres autres), le Turc encore une autre...
ne confondons pas ces différentes cultures. Les tensions
historiques entre musulmans Sunnites et Chiites, entre
Iraniens et Irakiens (et leurs alliés), etc. sont évidemment
exacerbées par la présence de pétrole sur leur territoire. Pétrole, qui
n'a donc jamais été la propriété des Français, rappelons-le !
*** Chaque hausse de 10 microgrammes de
particules fines dites PM2,5 par mètre cube d'air (µg/m3) entraînent une augmentation
de 6 % du risque de mortalité due à des maladies chroniques.
**** Mais
aussi dues aux émissions des quelques centrales au charbon en France,
comme en région Pays de la Loire où l'électricité est une des
plus émettrices de particules fines et de CO2 de
l'Union Européenne avec la plus grosse centrale au charbon de France, à
Cordemais (44).
***** Les
véhicules diesel seront, de toute façon, à moyen ou long terme,
interdits dans certaines villes.
****** Les
ouvriers du nucléaire sont à environ 80 % en sous-traitance chez
EDF. Et ce sont eux qui tirent de plus en plus la sonnette d'alarme...
nucléaire !
******* Le
Japon a connu la fin de sa triste aventure nucléaire en 2011 avec
la fermeture en urgence de la quasi-totalité de ses 54 réacteurs
nucléaires suite à la catastrophe provoquée par l'inondation de la
centrale nucléaire de Fukushima.
Solaire, éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************ ACTU ENERGIE N° 10
Le 3
février 2013
Et la guerre
Areva... ?
Rappels historiques et géographiques
Au commencement, il y eut les "otages
Areva" (mines d'uranium) au Niger par des "groupes
terroristes"...
Avant, et depuis que la France (Areva, ex-Cogéma)
exploite l'uranium au Niger (électricité nucléaire d'origine
100 % importée), ce fut les Touareg du Niger qui
découvrirent les
pollutions de leur Terre-eau-air*,
avec terreur...
Puis, début 2013, la France envoie son armée au Nord
Mali (pays voisin du Niger) et autour des... mines
d'uranium du Niger** (200 km seulement du Mali)...
Qu'en sera-t-il de cette malheureuse géostratégie
mondiale en 2014, 2015, etc.
Zoom sur carte Google
Quand on vous disait que le "vrai coût" du
kiloWatt-heure (kWh) nucléaire "français" ne serait jamais connu...
Une chose est sûre : de manière cachée, le
kWh de l'électricité nucléaire explose en France depuis
quelques mois, mais comme par magie c'est le
contribuable que vous êtes qui paie une partie de la
facture du consommateur EDF que vous êtes ou non.
Que de fossiles chers ! Que
fossiles faire ?
Pouvoir d'achat ? "Compétitivité" ? "Redressement productif" de la
France ?
Pourquoi attendre que l'électricité soit à
20 c€/kWh (ou l'essence à 2 €/l), pour agir ?
Ouvrez les yeux ;
surveillez vos factures ; relisez vos assurances ("à l'exclusion des
conséquences de tous phénomènes de radioactivité..." !)...
LES RENOUVELABLES, ELLES, ASSURENT :
- votre indépendance énergétique
- la qualité de vie de vos futurs petits-enfants...
Les kiloWatts-heures (kWh) du solaire
photovoltaïque, de l'éolien, de l'hydraulique et du bois énergie sont,
même sans subvention, définitivement jusqu'à 3 FOIS MOINS CHERS que
les énergies fossiles !
Un
EPR de 1,6 GigaWatt devait produire officiellement 1 kWh
à 0,07 ou 0,09 € (Rapport
Cour des Comptes, p. 384). Mais, fin 2012,
on apprend que ce kWh sera bien plus cher, à 11 c€, car le
coût de ce 4ème EPR (en France, après celui en Finlande et les 2 en
Chine) est finalement plus de 3 fois plus cher que le
prix de départ : près de 10 milliards € !
Une
éolienne de 3 MégaWatts de puissance (déjà 7,2 GigaWatts d'éolien en France), de 5 millions €,
produisant durant 2 000 h équiv./an (coût-temps de
maintenance déduit) et durant 15 ans garantis (durée
de vie >20 ans), c'est 1,7 €/Watt (5/3) =
30 000 h de production (2 000x15) =
1,7 € les 30 kWh (30 000 Wh) =
1 kWh pour moins de 0,06 € (1,7/30) !
Le kWh éolien en France, compétitif même sans aides : entre 4
et 6 c€ !
Donc, la
France devrait développer très largement des parcs éoliens publics qui,
en fonctionnant 20 ans cette fois et en
produisant local, coûteraient 4 c€/kWh (1,7 €/40 000 Wh), soit
le kiloWatt-heure 2 à 3 fois moins cher que le nucléaire, pour
les consommateurs et contribuables français... Qu'attend la France
? Une catastrophe à Flamanbyl ? à Fukuchinon ? à Fukussenheim ?
etc.
On sait
aussi que depuis début 2013, le kWh produit par le solaire
photovoltaïque est passé sous 0,13 €, même sans subvention à
l'installation ni à l'achat de l'électricité. Comme
l'éolien, le solaire photovoltaïque est devenu COM-PE-TI-TIF
(et toujours recyclable évidemment et recyclé) ! Un beau
cadeau de début d'année pour notre Planète...
Depuis
2012, fin du mythe de l'intermittence des renouvelables
en France !
1 % d'électricité
solaire, certes fluctuante mais prévisible et
répartie***...
3 % d'électricité éolienne,
certes fluctuante mais prévisible et répartie...
9 % d'électricité hydraulique en
stock et à la demande...
Les
énergies renouvelables ont l'avenir devant elles !
Consommation
électrique très fluctuante en France (moyenne annuelle à gauche et
exemple hebdomadaire à droite). Source : RTE*** (2013)
En France, c'est principalement l'hydraulique
(renouvelable) qui
permet de répondre à la fluctuation de la demande quotidienne. En 2013, la production nucléaire
linéaire (même puissance le jour et la nuit) ne sera toujours pas adaptée à
la consommation nationale quotidienne (cyclique)...
Toutes les nuits (de 3 h à 6 h du matin en moyenne), la France est obligée d'exporter
(kWh à prix "bradé" vers nos pays voisins) et d'utiliser pour ses Stations de
Stockage de l'Energie par Pompage-turbinage (Step hydrauliques : 4
GigaWatts) son électricité
non modulable (nucléaire)
si elle ne veut pas que celle-ci
dépasse la demande électrique faible la nuit (courbe globale des
consommations). Nous risquons
un effondrement de notre réseau électrique toutes les nuits à cause de
la surcapacité nucléaire en France !
"L'équation du
nénuphar" du photovoltaïque
On
ne peut pas dire que le photovoltaïque émet du CO2
à la fabrication.
Démonstration
Imaginez le 1er
hectare de capteurs solaires photovoltaïques en France ou ailleurs, il y a environ 30 ans (fin des années 1970, 500
familles équipées de 20 m² par exemple). Au bout de 3
ans****, cette 1ère génération de panneaux
photovoltaïques a remboursé son énergie grise fossile et ses
émissions de CO2 liées. Après
ces premières années (prenons 1980 comme année de référence), il
n'est plus question d'énergie fossile mais bien d'énergie
propre sans CO2, "auto-produite" directement à partir de
la 1ère génération de surface photovoltaïque. La démonstration
est aussi valable pour un pays comme la Chine ; 1 m² de
photovoltaïque produit bien en 3 ans l'énergie nécessaire pour
fabriquer un m² photovoltaïque supplémentaire, quel que soit le pays de
fabrication.
Tous les 3 ans. Cela veut dire que 3 ans après 1980,
en 1983 donc, le 1er hectare (ha) de
capteurs photovoltaïques a
produit l'énergie (toujours sans émission de CO2)
nécessaire à la fabrication d'1 ha supplémentaire de panneaux
photovoltaïques, portant cette nouvelle surface à 2 ha. En 1986,
cette surface a généré à son tour 2 autres ha (4 ha au
total). En 1989, la surface totale a pu passer à 8 ha. En
1992, à 16 ha. Etc. D'où l'expression "équation du nénuphar". Tous les 3
ans, la surface a donc pu doubler, toujours sans émission de CO2...
Toutes les générations suivantes (jusqu'aux
2 GigaWatts actuels) ont donc pu être générées par
cette unique "surface-mère" d'1 ha sans dette en énergie ni en CO2
(en "puisant" le silicium dans le sable-silice du sol).
Si l'on considère que les capteurs
photovoltaïques ont une durée de vie de 30 ans (en réalité plus), la première génération d'une surface
de 1 ha a donc produit en France en 2010 l'énergie nécessaire à la fabrication de plus de 1000 fois(2^(30 ans/3)) cette
surface d'origine, soit 10
millions dem², encoreune
fois, sans émission de CO2...
Certes, il y a la
perte de rendement des cellules photovoltaïques
des panneaux (environ -8 % après 20 ans) et le recyclage (énergie grise largement inférieure à celle
de la fabrication), mais in fine, nous pouvons donc dire que l'ensemble
des panneaux photovoltaïques installés en France depuis plus de 30 ans
ont émis zéro CO2, même s'ils ont été fabriqués
en Chine par exemple, car la démonstration est la même : 1 m² de
photovoltaïque chinois fabriqué une 1ère fois avec un peu d'énergie
fossile, auto-générera aussi ensuite en 30
ans l'énergie sans CO2 nécessaire à la
fabrication de plus de 1 000 fois plus de m² de captage solaire. CQFD
Conclusion : le photovoltaïque, matériau à énergie
positive, se débrouille donc tout seul, comme une grande énergie, et n'a quasiment plus besoin des fossiles
(combustibles carbonés) ou fissiles (combustibles et déchets manipulés via des
combustibles carbonés) pour se développer.
In fine : zéro CO2
pour le photovoltaïque (y
compris chinois). Qui dit mieux
?
Une
surface photovoltaïque de 1 ha en 1980 a produit l'énergie grise d'une
surface 1 000 fois plus grande en 2010.
Pour finir, tout comme
l'histoire de "l'équation du nénuphar" dont ce dernier doublerait
sa surface sur un étang tous les 3 ans et mettrait 30 ans pour couvrir
la moitié de cet étang, combien de temps lui faudrait-il pour
couvrir l'autre moitié restante ? La réponse est évidente : 3 ans
seulement. C'est-à-dire que si nous avions en 2010, 10 millions de m²
de panneaux photovoltaïques ayant théoriquement servi uniquement à la
production de l'énergie nécessaire à la fabrication de l'ensemble du
parc solaire photovoltaïque national (sans production sur le
réseau électrique), il faudrait donc seulement 3 ans
supplémentaires (2013) pour doubler cette production.
En 2013, nous avons donc
maintenant en France un parc photovoltaïquede
productionsur le réseau électrique
d'environ 1 GigaWatt (GW) de puissance + 1 GW pouvant servir
en seulement 3 ans à rembourser la dette énergétique du renouvellement
complet du parc photovoltaïque, et tous les 3 ans
plus tard à doubler la puissance du parc. Bientôt
2 GW, 4 GW, 8 GW, 16 GW, 32 GW*** solaires ?
Qui l'eut cru il y a 30 ans en France ?
Le tout, avec
zéro émission de CO2.
Remarque : cette démonstration est aussi valable pour
l'éolien avec un Temps de Retour Energétique (énergie grise)
<6 mois. Tous les 6 mois, une éolienne produit donc l'énergie
nécessaire à la fabrication d'une éolienne supplémentaire.
L'Allemagne Fournisseur Officiel de
la France en... électricité, depuis plus de 8 ans !
ACHAT-VENTE
D'ELECTRICITE EN FRANCE EN 2012 (TWh)
Depuis 2005, la France importe très
majoritairement de l'électricité d'Allemagne. Source
: RTE
La transition électrique est déjà
en place en France, mais personne n'en parle...
Passer la part du nucléaire de 75 %
à 50 % IMMEDIATEMENT C'EST DONC POSSIBLE. Je dirais même, C'EST
MAINTENANT !
C'est même le contrat d'origine :
30 ans de durée de vie nucléaire. Et pas un jour de plus ! L'ultime-atome
en quelque sorte...
Lorsque des éoliennes remplacent le charbon ou le nucléaire, elle dépolluent!
1
éolienne de 3,6 MégaWatts (3600 kW) produit 1 kWh/seconde (3 600 secondes/h).
C'est donc, au minimum, 60 g CO2
et 300 mg de déchets nucléairesévités par seconde,
et par éolienne!
Un
cadastre solaire dans toutes les villes de France ?
Nos
petits-enfants nous accuseront, c'est certain.
Un "paysage" pétrolier sur une surface
grande comme la moitié de la France ! Des puits de
pétrole tous les kilomètres, à perte de vue. Source : Google
Earth
Les Français
parlent beaucoup de leur paysage lorsqu'il s'agit d'énergie...
Mais ils sont beaucoup moins
bavards lorsqu'il s'agit d'importer du pétrole ou du gaz de Russie
ou d'ailleurs.
Solaire, éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************************
ACTU
ENERGIE N° 9
Le 19 avril 2012
Sécheresse
: la production d'électricité en France consomme plus de 55 % de l'eau nationale!
Heureusement, le maïs français est
rarement irrigué avec des pompes électriques !... Donc, en
agriculture, pas de scandale au niveau de la consommation électr-eau,
même en pleine sécheresse... Le scandale
vient du refroidissement des centrales électriques en France (entre
1 et 2 m3
d'eau/seconde*, perdus, pour chaque réacteur nucléaire ou
thermique). Au total : 18
milliards de m³
consommés par an** !
Total,
BP, Tepco, etc. : les hyper-puissances énergétiques aboutissent
aux hyper-crises
Enorme plateforme gazière de Total qui
risque d'exploser en mer du Nord... Gigantesque marée noire de la
plateforme pétrolière de BP dans le Golfe du Mexique en
2010... Trois réacteurs nucléaires éventrés à Fukushima
en 2011, le Nord du Japon et son océan contaminés à vie... La
conclusion est que les hyper-puissances créent des
hyper-crises ingérables : "des semaines", nous dit-on,
pour venir à bout de la plateforme gazière de Total, des mois pour
le forage pétrolier marin du Golfe du Mexique, des millénaires...
pour se "débarrasser" des retombées radioactives dont celles
du Mox (plutonium) français de Fukushima...
Rappelons qu'il faut seulement quelques
secondes pour arrêter une ou deux éoliennes, ici ou là, dans
les parcs éoliens français (comme souvent, pour
"laisser passer" le courant électro-nucléaire qui "ne peut",
lui, être modulé !). Et même, les parcs éoliens marins de la
puissance de plusieurs réacteurs nucléaires (2 GigaWatts
d'éolien marin en 2015 en France voire 6 GW en 2020, ou déjà
en place en Angleterre et au Danemark), pourront être arrêtés
en quelques minutes. Avec les énergies renouvelables locales, pas
de risques, donc.
Vous
avez peur des avions ayant plus de 20 ans de vol... ?Et
des réacteurs nucléaires ayant surchauffé durant 40 ans, vous en pensez
quoi !?
Voulez-vous de cet avenir ir-radieux ?
La tranche n° 2 de la centrale charbon
du Havre (76) qui date de 1969, a en partie brûlé le 30 Janvier
2012 et il n'y a pas que les vieilles centrales charbon qui peuvent
brûler. En effet, le 5 avril 2012, c'est le réacteur n° 2 de la
centrale nucléaire de Penly (76) qui a subi 2
départs de feu affectant le système de refroidissement et produisant
une fuite d'eau radioactive (selon EDF).
Cette centrale nucléaire a plus de 20 ans. Celle de Fessenheim,
sur une zone sismiqueet inondable car sous
le niveau du Grand Canal d'Alsace, a plus de 30 ans ! L'âge
maximal des centrales nucléaires est justement de 30 ans... Il
y a en France actuellement 24 réacteurs nucléaires de plus de 30
ans... Il serait donc temps de prévoir la transition électrique en
France, non ?
Personnellement,
je ne fais pas confiance aux compagnies aériennes dont les
avions ont plus de 20 ans (extrêmement rares, heureusement). La
folie est donc de faire croire aux Français qu'une centrale nucléaire
de plus de 30 ans pourrait encore surchauffer durant 10 ans sans
risques. Ceci se traduira INÉVITABLEMENT ET STATISTIQUEMENT
par une CATASTROPHE NUCLÉAIRE EN FRANCE, et vos belles régions
seront inhabitables pour des siècles... si rien n'est fait pour stopper
cette folie ! Mobilisez-vous.
Heureusement
que le nucléaire n'est pas indispensable en France ("seulement" 15 % de
l'énergie consommée). Il est donc urgent et possible de prévoir l'arrêt
immédiat des réacteurs nucléaires de plus de 30 ans en
France. Une démonstration mathématique vous est proposée ci-dessous.
Elle fait référence à la lettre ACTU
ENERGIE N° 7 (§ Comme les Allemands, les Français
peuvent-ils "sortir du nucléaire le plus tôt possible" (A. Merkel) ?)
envoyée le 11 mai 2011 à près de 5 000 personnes, dont des experts
en énergétique, tous les députés, tous les sénateurs, etc. N'ayant
reçu aucune critique négative de ces personnes, j'ai donc
approfondi ce
scénario basé sur les données électriques officielles d'EDF
et de sa filiale RTE responsable du transport de
l'électricité et donc du chiffrage électrique en France.
En France, 37 REACTEURS NUCLEAIRES
SUR 58 peuvent être ARRETES DES
DEMAIN MATIN, sans coupure d'électricité. Comment est-ce possible ?
La démonstration mathématique d'un Scénario Electrique "Dès Demain
!" est disponible sur :
Procédure
de réduction des 2/3 des réacteurs nucléaires de manière
automatique, puis d'arrêt total des réacteurs en 8 ans, sans
importation d'électricité et
sans augmentation les émissions de CO2 évidemment
Les 3 cartes ci-dessous permettent de
comprendre que les puissances existantes de
productions électriques en France par les centrales à flamme, les
barrages hydrauliques et les énergies renouvelables (64,4
GigaWatts), sont bien comparables à la puissance de
production électrique nucléaire en France (48,8 GigaWatts si
on retire l'autoconsommation et les exportations évidemment
puisqu'elles ne servent pas à la France), et surtout sont
disponibles dès aujourd'hui sur le territoire français et donc
mobilisables pour "se libérer dès
demain matin des vieux réacteurs nucléaires ayant surchauffé
durant plus de 30 ans"... sans coupure d'électricité car le
réseau électrique peut passer d'une source à
l'autre automatiquement en quelques minutes. D'ailleurs, le 5
avril 2012, suite à l'arrêt d'un réacteur nucléaire pour
cause d'incendie à Penly (76), et à un autre arrêt de réacteur
nucléaire à St-Laurent des Eaux (41) lors d'un "incident" le même
jour, et à l'arrêt d'une quinzaine de réacteurs
nucléaires en France pour maintenance (moyenne annuelle :
fonctionnement durant "seulement" 6 700 h/an en moyenne)... la
France a bien pu faire face à ce manque d'environ 1/3 d'électricité
nucléaire, sans coupure d'électricité, non ? Quand on veut, on
peut... Alors, puisqu'il est possible de se passer de manière immédiate
et permanente des vieux réacteurs nucléaires de plus de 30 ans,
pourquoi ne pas le faire ? Pour une question de profits financiers ?
C'est injustifiable... Les scandales de l'amiante, de la
vache folle, du sang contaminé, etc. ne semblent pas avoir servi de
leçon, malheureusement...
Les puissances électriques disponibles
dès aujourd'hui sont sur les 3 cartes ci-dessous, en GigaWatts
(milliards de kiloWatts) :
Pourquoi les Japonais ont-ils arrêté la totalité
de leurs 54 réacteurs nucléaires en 1 an ?
La question est bien Pourquoi ?
La réponse au Comment ? est l'application d'une
procédure pragmatique
proche de celle ci-dessus (démonstration mathématique) que nous devons
exiger de la France si nous voulons
continuer à y vivre.
Dans le Nord du Japon, la vie est
invivable depuis la catastrophe
nucléaire de Fukushima. Le reste des Japonais ne voulant pas subir les
radiations à perpétuité (contamination radioactive permanente des sols)
de la zone de Fukushima, a décidé de se mobiliser pour imposer à leurs
élus locaux l'arrêt des réacteurs nucléaires. Début mai 2012, la
totalité des réacteurs nucléaires du Japon seront arrêtés. L'arrêt ne
voulant pas dire la fermeture des centrales nucléaires, l'emploi sur
place est majoritairement maintenu (suivi du refroidissement des
réacteurs nucléaires, gestion des combustibles irradiés, puis
probablement chantiers d'au moins 20 ans de déconstruction des
centrales).
Zones contaminées par la radioactivité au Nord
du Japon. Source : Ministère
Japonais en charge de la Science et de la Technologie
2/3 des
Français habitent à moins de 75 km d'une
centrale nucléaire. Que se passerait-il si un accident nucléaire
survenait (les 2 incendies inexpliqués à la centrale nucléaire de Penly
le 5 avril 2012 touchant le système de refroidissement du réacteur n° 2
ont été maîtrisés cette fois, mais la prochaine fois... ?). La réponse
est que nous serions dans la situation des habitants de Fukushima,
c'est à dire que les débits de dose radioactive (en
microSieverts/heure) reçus par nos corps seraient équivalents à 2
radiographies par jour***
! Et même jusqu'à l'équivalent de 1
radiographie par heure (près de 9 000 radiographies/an !!) pour ceux
qui vivent encore dans la zone entre 20 et 30 km de la catastrophe
nucléaire. Ces doses correspondent à la radioactivité retombée sur les
sols pour des siècles et à celle encore dans l'air. Il faut ajouter à
ces radiations, la contamination par les aliments et l'eau qui s'étend
largement au-delà de Tokyo. Les particules radioactives, invisibles,
dites "brûlantes", car capables de casser les molécules d'ADN (la vie)
de nos cellules, s'accumulent de plus en plus dans la chaîne
alimentaire japonaise... La pollution est dramatique et s'installe pour
des siècles.
Solaire, éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************************ ACTU ENERGIE N° 8
Le 28
novembre 2011
Le
déclin
nucléaire : seuls 10 réacteurs encore en
activité au Japon sur 54 avant Fukushima
Pourquoi
la France ne pourrait-elle par faire mieux en 5 ans que le Japon en 8
mois ? Ceci
correspondrait à stopper 24 % du parc nucléaire
français (80 % des 30 % d'électricité
nucléaire au Japon) en 5 ans, quand les japonais l'ont fait en
moins de 8 mois...
Quels
seront les élus qui auront l'honnêteté de
dire queles centrales nucléairesétaient
prévues pour ne pas dépasser 30 ans ? Avec son béton et son acier
ayant subi déjà 34 ans
de radiations intenses, la centrale
de Fessenheim décline
inexorablement... et personne ne voudrait s'occuper de sa fin
de vie, alors qu'elle est sur une des plus actives failles
sismiques de France !
Il n'est pas ici question de politique mais
de bon sens pour la sécurité des populations.
L'avenir
nucléaire : la filière du
démantèlement pour maintenir l'emploi durant 30 ans
Cette
année,
la France aura importé plus de 70 milliards
€ de pétrole, de gaz, de charbon et d’uranium car elle est
100 % dépendante pour ces 4 énergies fossiles. Ce
sont l'éolien, le solaire, la biomasse et l'hydraulique qui
nous permettent l'indépendance énergétique ! 100
% non délocalisable...
Alors, si
à terme, les renouvelables remplacent le
nucléaire et autres énergies fossiles, que faire des 100 000
emplois du nucléaire ? Et
bien, les immenses chantiers de
démantèlement des vieilles centrales
nucléaires françaises pourraient maintenir
ces emplois jusqu'aux départs en retraite des employés.
Quant aux énergies
renouvelables, elles pourraient, comme en Allemagne, ajouter à terme au
moins
300 000 emplois* dans le secteur de l'énergie. Ce nombre
d'emplois peut même être doublé grâce
à l'efficacité énergétique
(isolation des bâtiments, systèmes de chauffage
performants, etc.).
L'explosion
de matières irradiées dans un four
de l'usine nucléaire de Marcoule (26) : les doses dépassaient
de 500 fois les autorisations !
Rappelez-vous le 12 septembre 2011. Les
rares journalistes qui sont allés enquêter en Espagne
(pays d'origine de l'ouvrier tué par l'explosion) ont
rapporté que cet ouvrier fut enterré dans un
cercueil anti-radiations (http://www.20minutes.fr/ledirect/795778/accident-nucleaire-marcoule-fondeur-enterre-cerceuil-antiradioactif).
Et pour cause ! Les ouvriers fondaient, à leur
insu, des matières 500 fois plus radioactives
qu'autorisées ! Mais officiellement aucune fuite
(radioactive ou médiatique ?) n'a eu lieu...
Le
nucléaire va coûter au moins 258 milliards € de
plus aux consommateurs-contribuables français
J'écrivais
déjà en 2007 dans ACTU
ENERGIE N° 2 : "le coût du
futur
démantèlement des 58 réacteurs nucléaires
français atteindra258 milliards € sans
même prendre en compte le coût du
démantèlement des usines géantes de la Hague,
Tricastin, Marcoule, Cadarache et Superphénix, ni celui de la
gestion des déchets nucléaires durant des siècles.[...] Quand et comment le
gouvernement va-t-il nous annoncer cela ?" C'est chose faite ! N.
Sarkozy prépare les esprits en annonçant 40 %
d'augmentation du prix de l'électricité dans
l'avenir... Et ce ne seront pas les renouvelables qui provoqueront
cette hausse mais bien le déclin du nucléaire qui n'a
jamais été anticipé sérieusement !
Les
kWh électriques de l'éolien sont 2
fois moins chers que les kWh des réacteurs nucléaires EPR
L'EPR de Flamanville
(50) fournira officiellement 1 kWh à 0,08 € TTC contre 0,04 € TTC/kWh pour
l'éolien (4,5 millions € l'éolienne de 3 MW produisant 2200
h/an pendant 20 ans).
En période de
crise, l'Etat serait suicidaire d'investir dans des EPR
plutôt que dans l'éolien qui, sans
subvention en recherche et construction, produit donc des kWh
électriques 2 fois moins chers que le nucléaire.
L'écart
est encore bien plus avantageux pour l'éolien et donc pour
les consommateurs-contribuables français puisque, en
réalité, l'industrie nucléaire n'est
pas assurée contre les conséquences nationales d'une
catastrophe de type Fukushima (non refroidissement
des réacteurs nucléaires en cas d'inondation ou de
sécheresse, explosion des réacteurs et contamination du
pays pour 100 000 ans...). Si l'industrie nucléaire était
assurée contre ce type d'accident majeur, personne ne
pourrait acheter cette électricité tellement son
coût serait cher...
La
France pourrait ne plus avoir
assez d'électricité cet hiver
Cette
année, les Allemands ont eu l'intelligence politique unanime
(partis politiques de droite + de gauche + écologistes) de
programmer sur 10 ans la fermeture de leurs vieilles centrales
nucléaires. Ils garderont donc leur électricité
pour eux cet hiver et arrêteront probablement de nous exporter 3
fois plus d'électricité que ce que nous leur vendons,
soit pour la France : une dizaine ou une douzaine de
milliards de kWh comme en 2010, 2009, etc., en moins !
L'arrivée
des compteurs
électriques dits "intelligents" dans les foyers français
Les
futurs compteurs
"Linky" ne seront pas à la hauteur des enjeux
énergétiques de demain. Une fois de plus, là
où nous pouvions nous attendre, dans les habitations et les
bureaux, à avoir un "Internet des câbles
électriques", nous allons tous devoir
payer un ridicule "Minitel de l'électricité" ! Pour
être moins dépendants du pétrole, du charbon et de l'uranium, 100 %
importés pour produire l'électricité en France,
nous aurions pu imaginer des systèmes réellement
intelligents qui permettent, par exemple, de ne plus arrêter de
manière honteuse une ou deux
éoliennes de temps en temps sur chaque parc éolien
français
(oui, une éolienne peut être arrêtée
très facilement à distance, sans devoir la refroidir
pendant des jours...). En
effet, la France qui marche sur
la tête nucléaire,
préfère arrêter à distance quelques
éoliennes (lesquelles permettent pourtant en partie l'indépendance
énergétique) par-ci ou par-là, pour laisser
la place libre à une "autoroute" électro-nucléaire.
Solaires
salutations
SH
* Jean-Louis Bal, Président du Ser, Le
livre blanc des énergies renouvelables, des choix qui fondent notre
avenir, 2012
Haut de page
Solaire,
éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************************ ACTU
ENERGIE N° 7
Le 11
mai 2011
"La situation se stabilise
à la centrale nucléaire de Fukushima..."
... oui pour 100 000 ans !
Nous sommes tous des "Japonais" !
Depuis 2 mois (et probablement
encore pendant des mois, vu la fusion des cœurs
des réacteurs nucléaires), des dizaines de
milliers de tonnes d'eau extrêmement radioactive
sont rejetées par l'industrie nucléaire japonaise,
dans l'océan... La côte Est japonaise est donc
contaminée par la radioactivité, pour plusieurs milliers
d'années... Une contamination à
perpétuité !
Explosion
du réacteur n° 3 de la centrale nucléaire de
Fukushima (Japon) le 15 mars 2011 : 500 mètres de haut !
(Le
réacteur n° 4 à droite sur les images, dont
les piscines de
déchets nucléaires s'enflammeront plus tard car
non refroidis,
était un cube d'environ 50 m de haut)
NB
: cette vieille centrale nucléaire, venait d'avoir en
février une autorisation gouvernementale de prolongement de vie
de 10 ans... Grave erreur !
Les médias
nous ont parlé durant des semaines d'une succession
"d'incidents"... avant d'admettre que la catastrophe majeure
(niveau 7) durerait encore des mois...
Les
images parlent d'elles-mêmes : au pays de la haute technologie,
le nucléaire est aussi dangereux qu'à Tchernobyl 25 ans
plus tôt !
Des centaines de Becquerels
par mètres cubes (désintégrations par seconde
du césium radioactif, de l'iode radioactif, etc.) ont
été rejetées dans l'air par les réacteurs
nucléaires en folie à Fukushima. Cette contamination
majeure de l'air (qui dure encore), finit
par polluer les sols, parfois à des milliers de
kilomètres (Ouest des USA et du Canada, Mexique, etc.) avec
les mêmes concentrations de césium et d'iode radioactifs
qu'en 1986 avec la catastrophe de Tchernobyl !
Les Japonais
sont des spécialistes des tremblements de terre et des
hautes technologies. Ils ont pourtant subi la pire catastrophe
nucléaire de l'histoire de l'humanité après
l'inondation de la centrale de Fukushima (fusions,
explosions et incendies sur 4 réacteurs nucléaires,
accidents majeurs de niveau maximal 7).
Qu'en
serait-il en France, où nous n'avons pas les
constructions para-sismiques des Japonais et où nos technologies
électroniques viennent en grande partie du Japon ?
Etranges
cartes sismiques de l'Ouest nucléaire français,
avant et après 2011...
Même
si la nouvelle carte (à
droite) avait déjà été
diffusée avant le 11 mars 2011, y aurait-il un effet magique
"arrêt aux frontières" autour des centrales
nucléaires de Chinon et de Civaux ?
D'autre
part, toutes les centrales
nucléaires françaises sont vieilles et au bord de
l'eau. Elles risquent donc potentiellement une
inondation (centrale nucléaire du Blayais
inondée par la tempête
de 1999
:
A.
Juppé
envisageait d'évacuer tout Bordeaux à 30 km de la
centrale, selon Y. Arthus-Bertrand*) ou une
sécheresse, donc le non refroidissement des
réacteurs nucléaires... La
fusion, l'explosion, l'irradiation et la contamination
pour des millénaires ? Pas français ? Jusqu'à
quand allons-nous jouer avec le feu nucléaire** !?
Comme les Allemands, les
Français peuvent-ils "sortir du nucléaire le
plus tôt possible" (A. Merkel) ?
5 % "SEULEMENT" DE L'ENERGIE
CONSOMMEE EN EUROPE EST NUCLEAIRE***
Et en France ? Les
centrales nucléaires françaises
produisent "seulement" 15 % de l'énergie nationale
consommée (les 3/4 des 20 % d'électricité
parmi les autres énergies consommées pour faire
fonctionner le pays dont une majorité de pétrole !).
L'énergie
électro-nucléaire ne fait donc fonctionner que 15 % de la
France. C'est un fait.
Cela ne veut pas dire qu'il sera facile
de se passer du nucléaire en France, mais cela permet de
relativiser la difficulté par rapport au discours des fameux
"3/4 d'électricité
nucléaire".
Prenons les chiffres officiels
annuels des ministères (2009) :
C- le productible net fossile (fioul,
gaz et charbon) disponible en France (non utilisé toute
l'année) est de 80 milliards de kWh
électriques (8 000 h/an en remplacement du nucléaire
moins 1 300 h/an actuellement : http://energie.edf.com/thermique/carte-des-centrales-thermiques-47821.html). Ceci augmenterait nos
émissions de CO2 mais elles pourraient être compensées par une baisse
d'environ 2,5 % "seulement" de l'énergie consommée
en France. Pour faire face aux pointes de consommations
électriques (pics de grands froids ou de canicules), la France,
comme toujours, aura encore recours aux importations sur
le réseau électrique européen,
E- les pertes des
systèmes électriques entre les centrales
nucléaires et les transformateurs THT sont de 3
milliards de kWh électriques,
F-
l'arrêt programmé en 2018 (et pouvant être
anticipé pour des questions de sûreté sismique) de
la plus vieille des centrales nucléaires françaises (Fessenheim****) correspond
à 12 milliards de kWh
électriques. Ceci pouvant être très largement
compensé par de petites importations frontalières
d'électricité et/ou par l'achat d'une petite
partiede l'électricité disponible
actuellement sur le territoire via les fournisseurs français
d'électricité autres qu'EDF,
(B
+ C + 0,4.D + 0,4.E + F + G + H + I)/A = 40 % DU NUCLEAIRE EST DONC DEJA
INUTILE AUJOURD'HUI EN FRANCE !
Alors, pourquoi tant
de
vieilles centrales nucléaires encore en service en France !?
Les réacteurs
nucléaires de plus de 30 ans pourraient donc
être arrêtés demain (par principe de
précaution comme en Allemagne, sans rien changer à la vie
du pays mais en sécurisant les populations) : Fessenheim (1977),
Bugey (1978-1979), Tricastin (1980-1981),
Gravelines (1980), Dampierre (1980-1981),
Saint-Laurent (1981). Je repose la question à nos
élus : jusqu'à quand allons-nous jouer avec le
feu nucléaire** !?
Le coût de
construction des centrales nucléaires françaises
étant déjà amorti depuis longtemps par le
consommateur-contribuable, pourquoi attendre encore 10 ans, si ce n'est
pour reporter le problème du coût pharaonique
du démantèlement des réacteurs
nucléaires aux prochains gouvernements, tout en continuant
à encaisser les bénéfices financiers et à
jouer de manière scandaleuse avec la sécurité des
populations ? Quels seront les élus qui auront le
courage politique de dire que la durée de vie d'une centrale
nucléaire doit être de 30 ans et pas une année de
plus !?
Le temps de construction de nouvelles centrales gaz
naturel cycle combiné est généralement
de 2 ans. Ces centrales électriques permettraient une
transition rapide (moins de 5 ans) vers zéro risque
nucléaire (hors site de La Hague) et 100 %
d'électricité renouvelable (donc vers 100 %
d'indépendance) sans augmenter les émissions
de gaz à effet de serre (GES) car un mix gaz
naturel-biogaz n'émet pas beaucoup plus de CO2
que le nucléaire (extraction
de l'uranium
au Niger, transport de l'uranium, enrichissement de l'uranium, gestion
des déchets
nucléaires, etc.). A titre de
comparaison, en France, la surface de forêts (et donc de captage
de CO2) a augmenté de +20
% durant les 30 dernières années sans que personne ne
l'ait vraiment remarquée. Cela correspond déjà,
sans rien faire, quasiment au stockage de CO2
nécessaire pour annuler les émissions des 30 prochaines
années de cette transition électrique proposée
dans ce texte. De plus, la forêt française ne va pas
s'arrêter là, continuant à stocker toujours plus de
carbone, puisqu'en expansion ! Si la
France faisait ce choix d'avenir vers une
transition biogaz (renouvelable et utilisé dans les mêmes
centrales
électriques gaz naturel cycle combiné à construire
dans les 5 ans maximum) et
autres énergies renouvelables, les 10 milliards des 2
réacteurs EPR prévus en France, les milliards du projet
nucléaire Iter, les économies d'énergie et
l'efficacité énergétique***** permettraient de
répondre rapidement à ce scénario de sortie du
nucléaire en moins de 5 ans.
EMISSIONS DE CO2 ET
DE DECHETS NUCLEAIRES PAR kWH
ELECTRIQUE
Le gaz en cycle combiné
émet 2 fois moins de CO2 que le
charbon gazéifié****** etn'émet
pas de déchets radioactifs.
Le gaz naturel va donc
devenir l'énergie de transition la moins polluante vers une
société 100 % EnR où le biogaz peut
déjà prendre le relai (captage sur les stations
d'épuration et les anciennes décharges évitant les
émissions de CH4, un GES 24 fois plus
puissant que le CO2).
Un
autre scénario pour une sortie programmée du
nucléaire en France :
"Polluez, il n'y a
rien à voir... du côté du nucléaire !"
La
partie énergie de la Loi Grenelle 2 favorise les rejets
de pollutions radioactives et chimiques de nos vieilles centrales
nucléaires françaises et les prélèvements
d'eau démentiels*******
(plus de 50 % de
l'eau consommée en France !!!).
Finies les enquêtes
publiques pour dépassement
d'autorisation de rejets, selon UFC
Que Choisir*******. Par contre, cette Loi
anti-écologique met encore plus de bâtons dans les
pales des éoliennes françaises. L'industrie du
nucléaire aurait-elle peur que les 2 %
d'électricité éolienne actuelle se transforment
en 20 % comme en Espagne qui sort du nucléaire ? Allons,
n'ayons pas peur des transitions-révolutions
énergétiques. L'avenir n'est plus aux catastrophes de
Three Mile Island, Mayak, Tchernobyl ou autres Fukushima de niveau 7
(le pire niveau) ! L'avenir radieux est à la
complémentarité du solaire, de l'éolien, de
l'hydraulique, de la marémotrice, de la
géothermie, des agrocarburants issus des déchets agricoles...
et aux économies d'énergies.
Solaires
salutations
SH
*Emission
Le
zapping de France-Inter, le 30 mai 2009 et M. Gaillard et E. Emptaz, Les dossiers du Canard Enchaîné :
nucléaire, c'est par où la sortie ? Le grand débat après Fukushima,
2011
** En temps
de paix, un réacteur nucléaire peut exploser s'il
n'est pas refroidi (inondation de Fukushima)... Et en temps de guerre (ou de terrorisme), un pays
nucléarisé n'est-il pas extrêmement
vulnérable ?
**** Dans les
scénarios de sortie du nucléaire, il n'y a pas de pertes
d'emplois mais des reconversions vers le démantèlement
(30 ans minimum d'emplois garantis).
***** http://www.negawatt.org.
De gros gisements de "négawatts" existent
: fin de l'éclairage
urbain de certaines zones désertes la nuit, fin de
l'éclairage
publicitaire électrique, appareils électrique classe
<A, etc. En France, le gaspillage des veilles des
appareils électriques consomme l'équivalent de 10
milliards de kWh électriques nucléaires par an ! La
fin du chauffage
électrique pour les nouveaux bâtiments RT2012
et le chauffage par poêle à
granulés de bois (beaucoup plus économique et
écologique) pour une partie des 10 % des maisons
bien isolées mais chauffées à
l'électricité (construites après la RT2000)
représentent la substitution de plusieurs dizaines de
milliards de kWh électriques nucléaires. Pour information : un réacteur
nucléaire produit environ 6 milliards de kWh/an. ****** http://wwwv1.agora21.org/global-chance/memento_nrj2003.pdf (Rapport au Premier
Ministre - Petit mémento énergétique) et http://www.rte-france.com/fr/developpement-durable/maitriser-sa-consommation-electrique/eco2mix-consommation-production-et-contenu-co2-de-l-electricite-francaise#plus3
*******
UFC Que Choisir n° 486
Haut de page
Solaire, éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************************ ACTU ENERGIE N° 6
Le 11 décembre 2010
D. De
Villepin avait augmenté le tarif d'achat du solaire
photovoltaïque... ...
N. Sarkozy tente
de l'étouffer (le tarif !)
Le
gouvernement tente de faire licencier les chefs
d'entreprises du solaire et leurs salariés (~20 000
emplois directs en France)* !
En effet, le gouvernement vient de
décider d'interdire
durant 3 mois à ces 20 000 personnes de travailler
sur des installations de plus de 3 kW. Quelle entreprise peut se
permettre d'arrêter son activité durant 3 mois ?
Bienvenue en France... .... on
y marche sur la tête nucléaire !
Le
gouvernement préfère importer sale
(100 % de "son" uranium et 100 % de "son" pétrole) plutôt
que de produire propre sur place avec les EnR (solaire,
éolien, biomasse, hydraulique, marémotrice,
géothermie, agrocarburants issus des déchets agricoles,
etc.).
En France, le soleil ferait-il de
l'ombre au
nucléaire ?
Rappelons
3 données fondamentales :
-
le
solaire
photovoltaïque ne vous coûte, en taxe EDF, même
pas 1 € par an**. D'ailleurs, l'ensemble
du développement de toutes
les énergies renouvelables en France coûte moins
de 2 €/an par français (y compris l'éolien)** (cf.
ACTU ENERGIE
n° 5). Rien à voir avec les milliards de
l'uranium et du pétrole 100 % importés... Alors
pourquoi le solaire serait-il le bouc émissaire ?
- le solaire
photovoltaïque est parfaitement recyclable (les batteries
au plomb, c'est fini !) : silicium (silice du sable) + cadre en
aluminium + vitrage peuvent être fondus
séparément et être réassemblés
ensuite en panneaux solaires. Nos voitures sont-elles recyclables,
elles, avec leur batterie au plomb... Mais c'est le solaire
qui est le bouc émissaire énergétique !
- le
solaire photovoltaïqueest le seul matériau de construction à énergie positive*** :
un capteur solaire produit 10 fois plus d'énergie
qu'il n'en consomme à sa fabrication (énergie
grise)***. Une voiture, une chaudière, un ordinateur
consomment de l'énergie sans cesse, n'en produisent jamais et
n'ont pas une durée de vie de 35 ans comme un panneau
solaire ! L'uranium produit de l'énergie mais non
renouvelable. Dans 35 ans, notre Planète aura encore des
montagnes de silice et de silicium. Mais dans 35 ans, il
n'y aura plus d'uranium exploitable sur Terre**** mais des
montagnes de déchets nucléaires pour des milliers
d'années. Un vrai bouquet misère...
énergétique !
Alors, si on ne peut
plus fabriquer des panneaux solaires en France pour cause de licenciement
de masse orchestré par le gouvernement, faites un
geste pour la Planète : achetez
solaire
chinois ! ;-)
Et
oui, les Chinois émettent 1/4 de CO2 de
moins que les Français (5 t/habitant*****, y
compris tous nos produits fabriqués "made
in China") !!!
La
France doit diviser par 4 ses émissions
polluantes grâce à des économies
d'énergie (mais aucune aide en vue) et aux EnR (dont
agrocarburants issus des déchets agricoles).Le
nucléaire ne peut plus rien, car il est déjà à son
maximum. Et à ma connaissance peu de voitures et de camions
tournent au nucléaire !
Dernière actualité sur
les renouvelables
Le parc éolien offshore de Thanet
(Angleterre, au large de Dunkerque) de 100 éoliennes de
3 MW produit déjà pour 1 million de
personnes par an et évite de rejeter 400 000 tonnes de
CO2 par an.
Solaire,
éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************************ ACTU
ENERGIE N° 5
Le 27 octobre 2010
Hausse du
prix de l'électricité : le solaire n'y est pour rien
!
Le
développement du solaire
photovoltaïque en France est "responsable" de seulement
0,3 %* de votre facture d'électricité, soit 0,3
€ pour une facture de 100 €** ! Oui, vous avez bien lu : quelques
centimes !
Est-ce un scandale ?
Le scandale
ne viendrait-t-il pas
plutôt du fait qu'en France, plus rien n'est fait pour
développer le solaire et l'éolien qui sont pourtant
les énergies les plus capables de faire baisser notre
dépendance aux énergies fossiles importées
à 100 % (nucléaire, pétrole, gaz et charbon)
? Développer l'éolien et le solaire est
une garantie pour le futur en approvisionnement local,
inépuisable et bon marché !***
EDF aurait-elle
peur que le
solaire fasse de l'ombre au nucléaire ?
Quel
toupet d'incriminer le solaire ! Alors
que le réacteur EPR finlandais a un
surcoût de 2,7
milliards € à la charge du contribuable
français***, que le
réacteur EPR français à Flamanville
(50) a un surcoût de 2 milliards €, que le
réacteur Iter à Cadarache (13) va coûter 14
milliards € de plus que prévu initialement, etc., etc.,
etc...
Solaires salutations
SH
* 6 % de
la taxe CSPE d'environ 5 % de votre
facture d'électricité = 0,3 %
*** Le
parc éolien offshore de Thanet
(Angleterre, au large de Dunkerque) de 100 éoliennes de 3 MW
produit déjà pour 1 million de personnes par an !
**** Sortir
du nucléaire n°
47, Automne 2010
Haut de page
Solaire,
éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************************ ACTU
ENERGIE N° 4
Le 31 décembre 2009
Pour
une année 2010 de décroissance...
énergétique !
Des croissances vertes en
2010 ? Non, voici venue l'heure de
la
Décroissance Energétique* !
Rappelez-vous
hier, nous étions en 2000, Aujourd'hui,
nous sommes en 2010, Et très
rapidement, demain, nous serons en 2020 !
Alors, si le XXIème
siècle durait une semaine...
Si l'an
2000 était
Lundi, jour de fête et de
croissance, aujourd'hui
2010 serait
Mardi, jour de crise, demain 2020 sera Mercredi, fin de l'âge de
l'Étain sur Terre** ! après-demain
2030 sera
Jeudi, fin de l'âge du Plomb, du
Mercure, du Zinc, de l'Argent et de... l'Or sur Terre** !! après-après-demain
2040
sera Vendredi, fin de
l'âge du Nickel et de l'Uranium** (mais continuation de
l'ère des déchets nucléaires polluants à
vie) !!! 2050 sera Samedi, fin de l'âge du Cuivre et du
Pétrole (mais ère du dérèglement climatique
et des réfugiés par millions) !!!! et 2060 sera Dimanche, l'ère des derniers litres
de Gaz (mais comme pour le Pétrole et l'Uranium, je vous laisse
imaginer le prix incommensurable de ces derniers kWh)...
FIN DES
RESERVES MONDIALES**
Pour
toutes ces raisons, et afin de bien préparer la
semaine
suivante, n'attendons pas que les jours passent. Certains
pays comme l'Autriche, la Suède, l'Espagne ou
l'Allemagne ont déjà pris le chemin des énergies
propres et locales (sans effet de serre et sans déchets
nucléaires). En
France, certains individus ont bien construit des maisons
à
zéro énergie dès les années 1970 (la
semaine dernière, imaginez !). Toutes les technologies propres
existaient déjà. Nous n'avons plus une minute à
perdre !
Solaires
salutations
SH
*
Objectif : 4 fois moins
d'énergie
demain en Occident et "changer d'énergie, ensemble"... pour
l'avenir de tous ! ** Le
choc de la réalité que personne ne veut
voir : il n'y aura plus un gramme exploitable de ces matières
premières à ces dates ! C'est le très officiel
site du BRGM rattaché au Ministère en charge de
l'Industrie qui le dit sur
http://www.mineralinfo.org/Substance/reserves.htm
(cf. aussi le livre de V. Taisson, Atlas
des futurs du monde, 2010)
Haut de page
Solaire,
éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************************ ACTU
ENERGIE N° 3
Le 6 août 2007
Faut-il
livrer la technologie nucléaire à la Libye ex-pays
terroriste ?
Le
gouvernement français va malheureusement livrer la technologie
nucléaire à la Libye, quelques jours seulement
après la libération des infirmières bulgares
retenues en otage pendant 8 ans ! Mais M Kadhafi dessalera-t-il l'eau de
la
Méditerranée avec le
nucléaire français, comme prévu ?
J'ai
personnellement de gros doutes car le
soleil omniprésent sous cette latitude permet déjà
le dessalement de l'eau de mer, sans risques nucléaires
(déchets radioactifs, rejets
liquides et gazeux, prolifération
nucléaire, etc.). Mais la technologie solaire ne semble pas
intéresser M Kadhafi, ni même la France...
J'aimerais que nos politiques se
rappellent un fait historique avant de
commettre l'irréparable : la France a déjà
participé il y a quelques années, à la
livraison de la technologie
nucléaire, mais en Irak, à un certain M Hussein en son
temps, avant
que ce dernier se retourne
contre la France...
Eolien
en Europe
Curieux
rebondissement en France dans la série "comment mettre des
bâtons
dans
les... pales des éoliennes" : les
radars de l'armée
française seraient
indisposés par nos éoliennes* !?
Comment
ce fait-il alors que les radars des armées de
l'Espagne et du
Danemark (grand pays éoliens) ne soient nullement
perturbés par leurs
nombreux parcs éoliens** ? Et comment ce fait-il alors qu'en
Allemagne, il est possible
d'installer un parc éolien à 5 km d'un radar de
l'armée**. L'armée
française serait-elle la plus vulnérable des
armées d'Europe ? Ne le dites pas à M
Kadhafi...
Malgré
le deuxième potentiel éolien d'Europe, la France voit seulement sa puissance
installée décoller (doublement par rapport à
2005). L'éolien
français atteint à
l'heure actuelle une puissance de 2 000 MW (puissance égale à
2
réacteurs nucléaires) contre 21 000 MW en Allemagne, 12 000
MW en
Espagne, etc.Dans tout autre pays d'Europe, cette
actualité aurait fait la fierté des journaux, tel le TGV
Est et ses records de vitesse. "Cette haute technologie
s'élançant
dans le ciel, aux formes
étirées et immaculées de blanc"... Des centaines de phrases de ce type
tournèrent en boucle dans les journaux à l'époque
de l'inauguration
du... Viaduc de Millau par
Jacques Chirac à
l'époque. Mais
PAS UNE ligne de fierté pour l'éolien en France !
La France
est décidement un pays pas comme les
autres.
Le sage Hubert Reeves affirme cette
semaine, au sujet de
l'éventuel nucléaire Lybien, que le "les
centrales nucléaires sont potentiellement plus dangereuses que
tout autre mode de production d'énergie [...], le
risque du terrorisme est à craindre, outre celui d'une guerre".
J'ajouterais une phrase devenue le sous-titre de notre Lettre d'Info
: n'ayons pas peur d'un
crash
d'avion suicide sur une éolienne !
Rappelons
que quelques efforts sont encore à fournir
pour
arriver à la hauteur des 80 %
d'électricité
EnR de l'Autriche en 2010, voire des 100 % dans quelques années
(0 %
d'effet de serre, 0 % de déchets nucléaires)...
Un peu d'audace Mesdames et Messieurs les
Députés et
Sénateurs qui recevez cette lettre ! Je vous propose une
idée simple : réclamez
un parc éolien dans chaque Communauté de Communes, soit
un parc tous les 15 km en moyenne raccordé sous terre (de
quoi laisser respirer le paysage, tout en produisant 30 % de notre
électricité par l'éolien !). N'y a-t-il pas en
France un
château d'eau dans toutes les communes ? Des dizaines de
pylônes électriques pour alimenter chaque commune ? Des relais de téléphonie
mobile dans tous les quartiers ? Des réseaux routiers partout ?
Par respect des milliards d'humains qui n'ont pas accès à
tous ces réseaux mais qui risquent d'être les premiers
touchés par le dérèglement climatique
conséquence de l'égoïsme
occidental, nous
avons le devoir de montrer
l'exemple !
Séisme
dans le monde opaque du
nucléaire
Le violent séisme qui a fait 9
morts et plus de 1 000
blessés au Japon le 16 juillet 2007 ravive les craintes
justifiées sur la sécurité nucléaire dans
le monde. La direction de la compagnie électrique Tokyo Electric
Power (Tepco) a reconnu une
cinquantaine de dysfonctionnements sur la centrale nucléaire de
Kashiwazaki-Kariwa : incendies et
fuites radioactives dans la mer suite au tremblement de terre qui a
atteint la magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter. La plus grosse centrale nucléaire
du Monde ne rouvrira
probablement jamais.
Au pays le plus nucléarisé
du monde (la France),
l'actualité n'est pas plus rassurante. Selon une dépêche Reuters***,
42 des
58 réacteurs nucléaires français ne sont
pas adaptés au risque sismique ! A cette
actualité, se
greffe une autre déclaration aussi inquiétante : l'Autorité de Sûreté
Nucléaire (ASN) déclare qu'une
anomalie au
niveau du taux de colmatage des générateurs de vapeur de
54 des 58 réacteurs
nucléaires français
pourrait avoir des conséquences sur la sûreté****.
Que
décidera le gouvernement français ?
Bilan
2006 des importations-exportations
d'électricité en France
De même, la France importe de plus
en plus
d'électricité espagnole (2,3 TWh en 2006 contre 0,9 TWh
en 2005) dont une part de plus en plus importante est d'origine
éolienne.
ACHAT-VENTE
D'ELECTRICITE EN FRANCE EN 2006 (TWh)
Solaires
salutations
SH
* Soit dit
en passant, nos éoliennes sont actuellement
plutôt de marques allemandes, espagnoles, danoises, etc. **
Observ'ER, Le journal de
l'éolien n° 1 *** Reuters,
16 juillet 2007 ****
L'Est Républicain, 19 juillet 2007
Haut de page
Solaire,
éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************************ ACTU
ENERGIE N° 2
Le 21 juin 2007
Ces
démantèlements tellement déments...
L'Autorité anglaise du
Démantèlement Nucléaire (NDA) a
évalué à 103 milliards € le coût du
démantèlement de ses centrales nucléaires*.
En se basant sur cette estimation
anglaise, le coût du futur démantèlement des 58
réacteurs nucléaires français atteindrait 500
milliards € selon certains experts. Si l'on retient que la France
a 2,5 fois plus de réacteurs nucléaires que l'Angleterre,
nous arrivons déjà au chiffre de 258
milliards € sans même
prendre en compte le coût du démantèlement des
usines géantes de la Hague, Tricastin, Marcoule, Cadarache et
Superphénix, ni celui de la gestion des déchets
nucléaires durant des siècles...
Certes l'électricité
100 % EnR (éolien, hydraulique, solaire, etc.) telle que
proposée aux particuliers à partir du 1er juillet par une
coopérative comme www.enercoop.fr
est environ 10 % plus chère
que l'électricité nucléaire, mais il s'agit du
vrai coût transparent de l'électricité propre, sans
externalisation des coûts : zéro
effet de serre, zéro déchets nucléaires !
Qui
financera de telles sommes vertigineuses ? EDF aurait
provisionné quelques petits milliards €, mais c'est bien
sûr le contribuable-consommateur qui payera le prix fort dans les
toutes prochaines années...
258 milliards €... Quand et
comment le gouvernement va-t-il nous annoncer cela ? Et dire qu'avec ces 258 milliards € minimum que
coûte le démantèlement des seuls réacteurs
nucléaires, nous aurions pu équiper en solaire
photovoltaïque... TOUS LES FOYERS FRANCAIS** ! De quoi
atteindre une belle indépendance énergétique
pendant 30 ans minimum, avec un recyclage tellement facile en fin de
vie ... Quel gâchis.
Solaires salutations
SH
* Le
canard
enchaîné, mercredi 13 juin 2007
** Chaque foyer produirait alors annuellement au
moins autant que ce qu'il consomme.
Haut de page
Solaire,
éolien... nucléaire ? N'ayons pas peur
d'une inondation ou d'un crash d'avion suicide sur nos parcs
éoliens ou solaires !
************************************************ ACTU
ENERGIE N° 1
Le 3 mai 2007
Débat
présidentiel Royal-Sarkozy du 02 mai 2007
Une fois de plus, la
part de l'énergie et la
part de l'électricité
en France sont confondues, même par les 2 candidats Royal-Sarkozy
durant le débat
présidentiel suivi par... 20 millions de personnes ! En France,
pays le plus nucléarisé du monde, EDF le rappelle avec
insistance au bas de toutes vos factures d'électricité :
le nucléaire représente autour de 80 % de
l'électricité. Mais cette électricité ne
représente quant à elle que 21 % de l'énergie,
d'où les 17 % de nucléaire sur l'ensemble de
l'énergie consommée en France (0,8x21 %). Les candidats
voulaient donc parler d'énergie et non
d'électricité.
Sur la
problématique de l'effet de serre et de l'indépendance
énergétique, M Sarkozy attaqué par Mme Royal sur
ses connaissances en matière de nucléaire, a
réutilisé un triple et vieux mensonge d'Etat
qui scandalise les
professionnels des énergies renouvelables :
- il a parlé
d'indépendance avec 50 % de nucléaire en France. Or, la
part du nucléaire dans
l'énergie finale en France est bien de 17 %. La mystificationde
la solution nucléaire s'effondre
avec ce si faible pourcentage et ce si grand risque technologique !
- deuxième
mystification: l'idée
même d'indépendance : en France, LA TOTALITE DE
L'URANIUM EST IMPORTEE. Notre
indépendance est donc nulle !
- troisième
mystification :
rappelons que les
gaz à effet de serre ne s'arrêtent pas aux
frontières (telle l'affaire du nuage de Tchernobyl...).
A
l'échelle de la planète, le nucléaire ne
représentera jamais
plus que 2 % de
l'énergie consommée (rapport
ministériel Facteur 4). Donc, la lutte contre l'effet de serre via cette
technologie restera toujours insignifiante (la
France est d'ailleurs
loin derrière les 8 meilleurs élèves
européens en terme d'émissions annuelles de CO2 par
habitant),
d'où LA NECESSITE
ABSOLUE d'une substitution des énergies fossiles par
les énergies renouvelables (EnR) au plus vite pour
lutter contre le dérèglement climatique*.
Nous
ne pouvons plus jouer avec la vie
ainsi. Pensez-vous que la technologie nucléaire peut se
permettre le risque de la sous-traitance au détriment de la
sécurité ? Déjà 4 suicides en 2
ans dans la seule centrale nucléaire de Chinon et 28 % du personnel sous psychotropes, selon France 3... c'est extrêmement
grave ! Car par définition, un suicidaire est prêt
à tout...**
Au lieu de
prendre ce
problème au sérieux, N.
Sarkozy a
critiqué devant 20 millions de
français l'esthétique des éoliennes dans le
paysage, alors que selon une enquête de l'Ademe, plus de 80 % des
riverains de parcs
éoliens sont favorables à l'implantation de ces
éoliennes dans leur environnement. N. Sarkozy a-t-il
pensé, à l'esthétique de ces
centaines de milliers de pylônes THT et HT gris qui transportent
le courant partout en France ? N'oublions jamais que sans la
colère des professionnels de l'éolien en 2005, les
amendements anti-éoliens de l'UMP auraient probablement
signé la
mort de cette énergie propre en France !
Concernant
l'EPR qui n'est pas de
4ème génération comme l'a dit N. Sarkozy (mais
bien de la déjà vieille technologie de 3ème
génération), je ne parle pas de
désinformation ou d'incompétence, mais d'une fâcheuse bourde de
l'ex-ministre de
l'Economie qu'il était à l'époque où
il a lancé le projet EPR à Flamanville dans la Manche...
Rappelons que 80 % des
français
sont opposés à la construction de nouvelles centrales
nucléaires, mais que N.Sarkozy,
a lancé les travaux de construction de
ce prototype de réacteur
nucléaire EPRen... 2006
alors que le décret autorisant sa construction est sorti le 11 avril 2007
seulement !
CENTRALES NUCLEAIRES
EN ACTIVITE EN FRANCE
Solaires salutations
SH
*Quand on
veut, on peut !L'Autriche a ainsi actuellement près de
70 % d'électricité verte (EnR) alors qu'elle a moins de
vent et de soleil que la France. Le reste de son
électricité est 0 % nucléaire depuis des
années...
** Non, le
suicide n'est pas génétique, mais bien dans ce cas, liéaux conditions de travail de plus en
plus stressantes.